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La sous-station électrique en mer du parc Pennavel confiée par RTE à Eiffage
RTE, maître d’ouvrage du raccordement électrique, a attribué au groupe Eiffage, via sa filiale belge Smulders, la réalisation de la sous-station électrique en mer du parc éolien flottant Pennavel. Ce contrat, d’un montant global de plus de 1,5 milliard d’euros pour six projets sur trois zones : Bretagne Sud, Narbonnaise Sud-Hérault et Golfe de Fos. Pennavel, maître d’ouvrage du parc, est en charge de la réalisation des éoliennes et des câbles inter-éoliennes. L’électricité produite est ainsi acheminée jusqu’à la sous-station électrique en mer, dont la maîtrise d’ouvrage est confiée à RTE. Celle-ci recueille l’électricité et élève sa tension de 65 kV à 225 kV avant de l’acheminer à terre pour son injection dans le réseau de transport. Une sous-station mutualisée Un seul poste électrique en mer sera construit et mutualisé pour raccorder les deux parcs de Bretagne Sud, Pennavel, attribué dans le cadre de l’appels d’offres AO5, d’une puissance de 230 à 270 MW et le parc voisin de 500 MW dont l’attribution est à venir dans le cadre de l’AO9. La sous-station en courant alternatif du projet Bretagne Sud ne sera pas flottante mais posée sur le fond marin. Elle reposera sur une fondation métallique de type jacket d’environ 115 mètres de haut, surmontée d’un topside de 5 000 tonnes, long de 70 mètres et haut de plus de 20 mètres. Véritable cœur électrique du parc, elle collectera l’électricité produite par les éoliennes flottantes, la convertira et l’exportera vers la terre via des câbles sous-marins. Le projet de raccordement, piloté par RTE À terme, le poste électrique permettra d’injecter 750 MW d’électricité décarbonée sur le réseau. Il s’agira du premier raccordement d’un parc éolien flottant commercial en France. En tant que maître d’ouvrage du raccordement électrique, RTE a initié dès 2020 le Débat public mené par la CNDP, avant d’engager la concertation à partir de 2021. L’aire d’étude a été validée en 2022, puis le fuseau de moindre impact en 2023. Une seconde phase de concertation est en cours pour permettre, lors de l’enquête publique prévue en 2026, de définir le tracé général des liaisons terrestres et sous-marines ainsi que la localisation précise des postes électriques en mer et à terre. Le début des travaux de raccordement est envisagé en 2026.
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La taxe éolienne en mer financera la décarbonation de la flotte de pêche
Un guichet national, doté de 12 millions d’euros, sur deux ans, financera les projets de modernisation de la flotte de pêche grâce aux revenus de la taxe éolienne. Une partie de la taxe éolienne perçue sur les parcs en mer servira directement à financer le renouvellement de la flotte de pêche. L'annonce a été faite par Olivier Le Nézet, président du Comité national des pêches, le 19 septembre lors des Assises de la pêche et des produits de la mer à Boulogne-sur-Mer. Ce dispositif, ouvert aux armateurs et aux entreprises de pêche de métropole et d’outre-mer, pourra financer quatre grands enjeux : l’efficacité énergétique des navires, la valorisation de la production, la santé et la sécurité à bord des embarcations, l’efficacité environnementale des engins de pêche. Une taxe qui va augmenter avec la mise en service de nouveaux parcs Tous les navires sont éligibles. L’enveloppe globale se monte à 12 millions d’euros pour deux ans, avec un plafond fixé à 100 000 euros par dossier. Versée chaque année par les exploitants des parcs, la taxe représente aujourd’hui 30 millions d’euros pour Saint-Nazaire, Saint-Brieuc et Fécamp. Elle augmentera progressivement avec la mise en service des nouveaux parcs (Yeu-Noirmoutier, Dieppe-Le Tréport et Courseulles-sur-Mer). 35 % de cette somme est fléchée vers les instances professionnelles de la pêche, dont 15 % pour le Comité national. 32 ans de moyenne d’âge pour la flotte Avec une flotte affichant un âge moyen de 32 ans, ce dispositif marque un véritable tournant. Il illustre la capacité de la fiscalité liée à l’éolien en mer à soutenir des projets concrets, portés directement par les professionnels de la pêche. Un signal fort de partage de valeur et d’ancrage territorial, au bénéfice des communautés maritimes.
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Cet été, pourquoi ne pas visiter des éoliennes en mer ?
Eolien en mer et tourisme estival : Trois parcs permettent ces excursions. Une idée originale qui séduit de plus en plus de curieux. À Saint-Nazaire, pionnière de l’éolien en mer en France, on embarque pour une croisière à la rencontre des 80 éoliennes du banc de Guérande, le plus grand du pays. Une sortie de 3h commentée par un guide passionné, pour mieux comprendre comment l’énergie du vent devient électricité. Bonus : le centre EOL pour prolonger l’expérience en famille. À Fécamp, cap sur la côte d’Albâtre. À 13 km au large, les 71 éoliennes du parc normand attirent déjà les foules. Deux circuits sont proposés, dont l’un de 4h entre centrale nucléaire et éolien en mer. Succès immédiat : les premières dates sont complètes depuis des semaines. 15 000 visiteurs attendus à Saint-Brieuc Et dans la baie de Saint-Brieuc ? L’engouement est tout aussi fort. Plus de 15 000 visiteurs attendus cet été pour découvrir le premier parc breton avec les Vedettes de Bréhat. Excursions sur-mesure, sorties à la carte, circuits alternatifs… Le tourisme maritime prend une nouvelle dimension. Chez Pennavel, nous sommes convaincus que l’alliance entre transition énergétique et attractivité touristique est un levier précieux pour les littoraux. C’est un pari gagnant pour les territoires pour :- Valoriser l’innovation locale- Susciter la curiosité et l’adhésion- Renforcer les liens entre industrie, culture maritime et développement durable Cet enjeu constitue un axe fort de notre démarche d’accompagnement des acteurs locaux, en particulier dans le domaine du tourisme.
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La filière de l’éolien flottant prend le large en France
Trois fermes pilotes d’éoliennes flottantes sont en cours de déploiement au large des côtes méditerranéennes. Ces projets marquent le démarrage opérationnel de cette filière, stratégique pour la transition énergétique en France. À la différence des projets commerciaux, ces parcs sont soutenus par l’État dans le cadre d’appels à projets de l’Ademe. Ils ont pour objectif de tester, en conditions réelles, différentes technologies de flotteurs et de structures. Inauguré en juin 2025, le projet Provence Grand Large est situé à 17 km de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Porté par EDF Renouvelables, Enbridge et CPP Investments, il repose sur trois éoliennes Siemens Gamesa de 8,4 MW, installées sur des flotteurs conçus par SBM Offshore. L’ensemble est raccordé au réseau via un câble sous-marin et devrait produire chaque année l’équivalent de la consommation électrique de 45 000 habitants. Deux autres parcs en construction Plus à l’ouest, la ferme Éoliennes Flottantes du Golfe du Lion (EFGL) est en cours d’installation au large de Leucate et du Barcarès. Ce projet, développé par Ocean Winds et la Banque des Territoires, comprend trois éoliennes Vestas de 10 MW, montées sur des flotteurs WindFloat® développés par Principle Power. Sa mise en service est prévue fin 2025. Il couvrira les besoins en électricité de plus de 50 000 habitants par an. Un troisième projet pilote, baptisé EolMed, est en cours d’installation à 18 km au large de Gruissan (Aude). Porté par Qair en partenariat avec TotalEnergies et BW Ideol, le parc prévoit l’implantation de trois éoliennes Vestas de 10 MW chacune, reposant sur des flotteurs en béton conçus par BW Ideol. Il produira 100 millions de kWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 50 000 habitants. Au total, ces neuf éoliennes flottantes devraient alimenter l’équivalent de 145 000 foyers. Elles représentent une avancée significative vers une production d’énergie renouvelable en mer, et placent la France en position de pionnière de l’éolien flottant. La première éolienne flottante installée dès 2018 Avant ces trois projets méditerranéens, une première expérimentation avait été menée en Bretagne avec le démonstrateur Floatgen, installé depuis 2018 au large du Croisic (Loire-Atlantique). Cette éolienne flottante de 2 MW, portée par BW Ideol, avait permis de valider en mer le comportement d’un flotteur en béton en conditions réelles, constituant une étape importante pour la filière française. Ces sites pilotes précèdent de quelques années les projets commerciaux, dont Pennavel sera le premier représentant en France.
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L’éolien en mer, un nouveau souffle pour le tourisme côtier
Quelques mois seulement après leur mise en service, les premiers parcs éoliens en mer français suscitent un certain engouement :✅ À Saint-Brieuc, les Vedettes de Bréhat ont accueilli plus de 10 000 visiteurs en 2024 lors de sorties en mer au cœur des 62 éoliennes installées. Des visites sont également possibles au départ de Saint-Malo.✅ À Fécamp, Navigation Normande propose une expérience immersive entre les 72 éoliennes du parc en mer. Les résultats sont au rendez-vous : les créneaux de mai et juin affichent déjà presque complet.Ces deux exemples confirment qu’allier transition énergétique et attractivité touristique peut être un pari gagnant pour les littoraux. Source : https://lnkd.in/dU2Hqk-E
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