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Deux chantiers éoliens en mer posés en cours sur la façade atlantique et en Manche
En parallèle du développement de l’éolien flottant, les parcs commerciaux à fondations fixes avancent en France. Deux chantiers emblématiques marquent l’actualité de la filière : les parcs de Dieppe – Le Tréport en Seine-Maritime et des Îles d’Yeu et de Noirmoutier en Vendée. Dieppe – Le Tréport : installation des fondations La pose de la première fondation d’éolienne du parc de Dieppe – Le Tréport a eu lieu le 9 septembre 2025. Ce projet, porté par Ocean Winds, comptera à terme 62 éoliennes sur fondations fixes de type jacket, des structures métalliques en treillis ancrées dans le sol marin. Ces fondations mesurent entre 48 et 55 mètres de haut et reposent sur des pieux tubulaires fixés au fond marin. A sa mise en service, prévue fin 2026, le parc fournira une électricité équivalente à la consommation annuelle de 850 000 personnes, soit près de la moitié de la population de la Seine-Maritime. Il aura nécessité un investissement de plus de 2,7 milliards d’euros. Îles d’Yeu et de Noirmoutier : un chantier bientôt finalisé Plus au sud, le parc des Éoliennes en Mer Îles d’Yeu et de Noirmoutier (EMYN) est déjà en phase de production. Fin 2025, 61 éoliennes de 8 MW chacune produiront de l’électricité grâce à l’énergie du vent. Situé à 11,7 km de l’île d’Yeu et à 16,5 km de l’île de Noirmoutier, ce parc développera une puissance totale de 496 MW et produira environ 1 900 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de la population vendéenne (800 000 personnes). Le chantier, qui a mobilisé jusqu’à 500 personnes et une quinzaine de navires au pic d’activité, devrait s’achever d’ici fin 2025. Une base de maintenance a été inaugurée à Port-Joinville, sur l’île d’Yeu, pour assurer l’exploitation et l’entretien du parc sur le long terme. Avec ces deux projets, la filière française de l’éolien en mer posé franchit une étape supplémentaire. Elle sera bientôt renforcée par le développement de l’éolien flottant, dont les premières fermes pilotes sont déjà en service tandis que les parcs commerciaux, comme celui de Pennavel, se préparent pour la prochaine décennie.
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La sous-station électrique en mer du parc Pennavel confiée par RTE à Eiffage
RTE, maître d’ouvrage du raccordement électrique, a attribué au groupe Eiffage, via sa filiale belge Smulders, la réalisation de la sous-station électrique en mer du parc éolien flottant Pennavel. Ce contrat, d’un montant global de plus de 1,5 milliard d’euros pour six projets sur trois zones : Bretagne Sud, Narbonnaise Sud-Hérault et Golfe de Fos. Pennavel, maître d’ouvrage du parc, est en charge de la réalisation des éoliennes et des câbles inter-éoliennes. L’électricité produite est ainsi acheminée jusqu’à la sous-station électrique en mer, dont la maîtrise d’ouvrage est confiée à RTE. Celle-ci recueille l’électricité et élève sa tension de 65 kV à 225 kV avant de l’acheminer à terre pour son injection dans le réseau de transport. Une sous-station mutualisée Un seul poste électrique en mer sera construit et mutualisé pour raccorder les deux parcs de Bretagne Sud, Pennavel, attribué dans le cadre de l’appels d’offres AO5, d’une puissance de 230 à 270 MW et le parc voisin de 500 MW dont l’attribution est à venir dans le cadre de l’AO9. La sous-station en courant alternatif du projet Bretagne Sud ne sera pas flottante mais posée sur le fond marin. Elle reposera sur une fondation métallique de type jacket d’environ 115 mètres de haut, surmontée d’un topside de 5 000 tonnes, long de 70 mètres et haut de plus de 20 mètres. Véritable cœur électrique du parc, elle collectera l’électricité produite par les éoliennes flottantes, la convertira et l’exportera vers la terre via des câbles sous-marins. Le projet de raccordement, piloté par RTE À terme, le poste électrique permettra d’injecter 750 MW d’électricité décarbonée sur le réseau. Il s’agira du premier raccordement d’un parc éolien flottant commercial en France. En tant que maître d’ouvrage du raccordement électrique, RTE a initié dès 2020 le Débat public mené par la CNDP, avant d’engager la concertation à partir de 2021. L’aire d’étude a été validée en 2022, puis le fuseau de moindre impact en 2023. Une seconde phase de concertation est en cours pour permettre, lors de l’enquête publique prévue en 2026, de définir le tracé général des liaisons terrestres et sous-marines ainsi que la localisation précise des postes électriques en mer et à terre. Le début des travaux de raccordement est envisagé en 2026.
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La taxe éolienne en mer financera la décarbonation de la flotte de pêche
Un guichet national, doté de 12 millions d’euros, sur deux ans, financera les projets de modernisation de la flotte de pêche grâce aux revenus de la taxe éolienne. Une partie de la taxe éolienne perçue sur les parcs en mer servira directement à financer le renouvellement de la flotte de pêche. L'annonce a été faite par Olivier Le Nézet, président du Comité national des pêches, le 19 septembre lors des Assises de la pêche et des produits de la mer à Boulogne-sur-Mer. Ce dispositif, ouvert aux armateurs et aux entreprises de pêche de métropole et d’outre-mer, pourra financer quatre grands enjeux : l’efficacité énergétique des navires, la valorisation de la production, la santé et la sécurité à bord des embarcations, l’efficacité environnementale des engins de pêche. Une taxe qui va augmenter avec la mise en service de nouveaux parcs Tous les navires sont éligibles. L’enveloppe globale se monte à 12 millions d’euros pour deux ans, avec un plafond fixé à 100 000 euros par dossier. Versée chaque année par les exploitants des parcs, la taxe représente aujourd’hui 30 millions d’euros pour Saint-Nazaire, Saint-Brieuc et Fécamp. Elle augmentera progressivement avec la mise en service des nouveaux parcs (Yeu-Noirmoutier, Dieppe-Le Tréport et Courseulles-sur-Mer). 35 % de cette somme est fléchée vers les instances professionnelles de la pêche, dont 15 % pour le Comité national. 32 ans de moyenne d’âge pour la flotte Avec une flotte affichant un âge moyen de 32 ans, ce dispositif marque un véritable tournant. Il illustre la capacité de la fiscalité liée à l’éolien en mer à soutenir des projets concrets, portés directement par les professionnels de la pêche. Un signal fort de partage de valeur et d’ancrage territorial, au bénéfice des communautés maritimes.
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Cet été, pourquoi ne pas visiter des éoliennes en mer ?
Eolien en mer et tourisme estival : Trois parcs permettent ces excursions. Une idée originale qui séduit de plus en plus de curieux. À Saint-Nazaire, pionnière de l’éolien en mer en France, on embarque pour une croisière à la rencontre des 80 éoliennes du banc de Guérande, le plus grand du pays. Une sortie de 3h commentée par un guide passionné, pour mieux comprendre comment l’énergie du vent devient électricité. Bonus : le centre EOL pour prolonger l’expérience en famille. À Fécamp, cap sur la côte d’Albâtre. À 13 km au large, les 71 éoliennes du parc normand attirent déjà les foules. Deux circuits sont proposés, dont l’un de 4h entre centrale nucléaire et éolien en mer. Succès immédiat : les premières dates sont complètes depuis des semaines. 15 000 visiteurs attendus à Saint-Brieuc Et dans la baie de Saint-Brieuc ? L’engouement est tout aussi fort. Plus de 15 000 visiteurs attendus cet été pour découvrir le premier parc breton avec les Vedettes de Bréhat. Excursions sur-mesure, sorties à la carte, circuits alternatifs… Le tourisme maritime prend une nouvelle dimension. Chez Pennavel, nous sommes convaincus que l’alliance entre transition énergétique et attractivité touristique est un levier précieux pour les littoraux. C’est un pari gagnant pour les territoires pour :- Valoriser l’innovation locale- Susciter la curiosité et l’adhésion- Renforcer les liens entre industrie, culture maritime et développement durable Cet enjeu constitue un axe fort de notre démarche d’accompagnement des acteurs locaux, en particulier dans le domaine du tourisme.
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La filière de l’éolien flottant prend le large en France
Trois fermes pilotes d’éoliennes flottantes sont en cours de déploiement au large des côtes méditerranéennes. Ces projets marquent le démarrage opérationnel de cette filière, stratégique pour la transition énergétique en France. À la différence des projets commerciaux, ces parcs sont soutenus par l’État dans le cadre d’appels à projets de l’Ademe. Ils ont pour objectif de tester, en conditions réelles, différentes technologies de flotteurs et de structures. Inauguré en juin 2025, le projet Provence Grand Large est situé à 17 km de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Porté par EDF Renouvelables, Enbridge et CPP Investments, il repose sur trois éoliennes Siemens Gamesa de 8,4 MW, installées sur des flotteurs conçus par SBM Offshore. L’ensemble est raccordé au réseau via un câble sous-marin et devrait produire chaque année l’équivalent de la consommation électrique de 45 000 habitants. Deux autres parcs en construction Plus à l’ouest, la ferme Éoliennes Flottantes du Golfe du Lion (EFGL) est en cours d’installation au large de Leucate et du Barcarès. Ce projet, développé par Ocean Winds et la Banque des Territoires, comprend trois éoliennes Vestas de 10 MW, montées sur des flotteurs WindFloat® développés par Principle Power. Sa mise en service est prévue fin 2025. Il couvrira les besoins en électricité de plus de 50 000 habitants par an. Un troisième projet pilote, baptisé EolMed, est en cours d’installation à 18 km au large de Gruissan (Aude). Porté par Qair en partenariat avec TotalEnergies et BW Ideol, le parc prévoit l’implantation de trois éoliennes Vestas de 10 MW chacune, reposant sur des flotteurs en béton conçus par BW Ideol. Il produira 100 millions de kWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 50 000 habitants. Au total, ces neuf éoliennes flottantes devraient alimenter l’équivalent de 145 000 foyers. Elles représentent une avancée significative vers une production d’énergie renouvelable en mer, et placent la France en position de pionnière de l’éolien flottant. La première éolienne flottante installée dès 2018 Avant ces trois projets méditerranéens, une première expérimentation avait été menée en Bretagne avec le démonstrateur Floatgen, installé depuis 2018 au large du Croisic (Loire-Atlantique). Cette éolienne flottante de 2 MW, portée par BW Ideol, avait permis de valider en mer le comportement d’un flotteur en béton en conditions réelles, constituant une étape importante pour la filière française. Ces sites pilotes précèdent de quelques années les projets commerciaux, dont Pennavel sera le premier représentant en France.
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Retour sur l’édition 2025 du salon Seanergy à Paris
Les équipes de Pennavel ont passé deux jours riches en échanges et en rencontres sur le salon Seanergy qui s’est tenu les 17 et 18 juin. Des moments forts Voici les principaux moments qui ont marqué cette édition 2025 : Quentin Guyet, responsable supply chain, a présenté le projet Pennavel sur le stand Bretagne Ocean Power de la Région Bretagne Jérôme Hilt, directeur du projet, et Angélique Logodin, directrice adjointe, ont signé avec RTE, Armateurs de France, le SER et France Renouvelables une charte visant à instaurer une filière maritime française forte, compétitive et souveraine. Toute l’équipe a pris des contacts et échangé avec des fournisseurs pour préparer les prochaines phases du projet Rendez-vous en 2026 à Nantes Un grand merci à Bluesign, organisateur de l’événement, et à tous les visiteurs qui sont passés nous voir sur notre stand. Nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine à Nantes, les 19 et 20 mai.
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Mise en service du premier parc éolien en mer flottant français de dimension « pré-commerciale » en Méditerranée
Provence Grand Large, le premier parc éolien flottant en mer de France, vient d’être officiellement mis en service au large de Port-Saint-Louis-du-Rhône, dans le golfe de Fos. Composé de trois éoliennes flottantes de 8,4 MW chacune, ce projet dit "pilote" ou "pré-commercial" totalise une puissance installée de 25,2 MW. Les trois turbines reposent sur des flotteurs semi-submersibles innovants ancrés à plus de 100 mètres de profondeur grâce à des lignes tendues. Le parc est situé à 17 kilomètres des côtes. Avec une capacité annuelle de production estimée à 80 GWh, Provence Grand Large peut couvrir les besoins en électricité d’environ 45 000 personnes. Il s’agit à la fois d’une démonstration technologique et d’un banc d’essai pour le futur déploiement industriel de l’éolien flottant en France, avec en tête de pont, le projet Pennavel, qui sera le premier projet éolien flottant de dimension dite "commerciale" (donc supérieure à 100 MW) à être mis en service en France. La France ambitionne en effet de devenir un leader de l’éolien flottant en Europe, avec un objectif de 18 GW d’éolien en mer d’ici 2035 et 45 GW d’ici 2050, selon la planification énergétique nationale.
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Eolien offshore en Bretagne : le point sur les projets en cours
En 2025, la Bretagne s'affirme comme un acteur majeur du développement de l'éolien en mer en France, avec deux projets d'envergure visant à renforcer la transition énergétique régionale. Deux zones principales concentrent ces initiatives : la baie de Saint-Brieuc et le sud de la Bretagne. Parc éolien de Saint-Brieuc : une réalisation emblématique Mis en service en mai 2024, le parc éolien de Saint-Brieuc est le premier parc éolien offshore posé (fondations fixées dans le fond marin) en Bretagne. Situé à environ 16 km des côtes, il comprend 62 éoliennes réparties sur une surface de 75 km², pour une puissance totale installée de 496 MW. Ce parc produit environ 1 820 GWh par an, soit l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 835 000 habitants. Les visites en mer organisées aux abords du parc suscitent beaucoup d’intérêt. Les Vedettes de Bréhat ont accueilli plus de 10 000 visiteurs en 2024 lors de sorties en mer au cœur des 62 éoliennes installées. Des visites sont également possibles au départ de Saint-Malo. Bretagne Sud : l'essor de l'éolien flottant Le sud de la Bretagne est au cœur du développement de l'éolien flottant, une technologie permettant l'installation d'éoliennes en mer profonde. Deux projets majeurs sont en cours : Pennavel : Désigné lauréat dans le cadre de l’appel d’offre “AO5” en mai 2024, le projet est en cours de développement au large de Groix et Belle-Île, pour une puissance totale de 250 à 270 MW. La mise en service est prévue pour 2031, avec un investissement estimé entre 800 millions et 1 milliard d'euros. Projet “AO9” : Un second parc, installé sur une zone proche de Pennavel et d'une puissance de 500 MW, est envisagé, avec une mise en service prévue entre 2032 et 2034. L'appel d'offres (AO9) a été lancé en juillet 2024, et le lauréat sera désigné début 2026. Zone “Bretagne Nord Ouest (BNO)” : Un troisième parc éolien flottant sera soumis à appel d'offres (AO10) dans une zone située au large de Brest. Ce secteur bénéficie d’un fort potentiel de vent et d’une bonne profondeur pour l’éolien flottant. D’une puissance cible d’ 1,2 GW, ce projet, qui pourra être mis en service vers 2035, a été soumis à la consultation du public et des parties prenantes du débat public national “La mer en débat”. La désignation du lauréat de l’AO10 est attendue pour fin 2026. La Bretagne vise une capacité installée significative en éolien en mer d'ici 2035, contribuant ainsi aux objectifs nationaux de 18 GW à cette échéance et 45 GW en 2050. Pour en savoir plus, consultez le site internet eoliennesenmer.fr
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Brest, cœur battant de l’éolien en mer flottant
L’édition 2025 de la conférence FOWT – Floating Offshore Wind Turbines, plus grande conférence dédiée à l’éolien flottant au monde, s’est tenue cette année à Brest, en présence de plus de 1000 personnes spécialistes du secteur.Toute l’équipe Pennavel, sponsor de l’événement, s’est rendue sur place et a pu à cette occasion partager le projet avec l’ensemble des conférenciers, renforcer les liens avec l’écosystème et témoigner de l’énergie collective qui porte la transition énergétique en mer. Aldrik de Fombelle, directeur du projet, a notamment pris la parole lors de l’une des conférences, apportant une vision engagée sur le développement de la filière flottante et l’ancrage territorial. Quentin Guyet a présenté le projet Pennavel à l’invitation de la délégation basque, dans un esprit de coopération européenne et d’échange de bonnes pratiques. Enfin, le stand a eu l’honneur de recevoir l’ambassadeur du Japon en France, Monsieur SHIMOKAWA Makita, preuve de l’intérêt international croissant pour les projets français d’éolien flottant.En marge de la conférence, la Région Bretagne et Brest Métropole, en partenariat avec de nombreux acteurs du territoire, ont organisé une manifestation gratuite et ouverte à tous, pour faire découvrir au grand public les énergies marines renouvelables dans cette région moteur du développement de ces technologies.Pendant plusieurs jours, exposition dédiée aux énergies marines renouvelables, visites de sites industriels, débats, conférences, expériences immersives, challenges LEGO et bingo des énergies marines ont animé la ville de Brest. Cet événement unique a permis à petits et grands, curieux, étudiants, riverains ou passionnés, de s’informer, expérimenter et débattre autour des solutions énergétiques du futur.L’un des temps forts de cette semaine d’animations s’est tenu jeudi 24 avril : une conférence-débat sur le thème « Éolien flottant : la transition énergétique passe par Brest ». Christophe PERRIN, directeur technique du projet Pennavel, y a partagé son expertise et la vision du projet, en évoquant les enjeux techniques, environnementaux et industriels du développement de l’éolien flottant en Bretagne. L’intervention a suscité de nombreuses questions du public, preuve de l’intérêt croissant des citoyens pour ces sujets au cœur de notre avenir énergétique.
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