Port de pêche de Keroman

La taxe éolienne en mer financera la décarbonation de la flotte de pêche 

Publié le 23 septembre 2025

Un guichet national, doté de 12 millions d’euros, sur deux ans, financera les projets de modernisation de la flotte de pêche grâce aux revenus de la taxe éolienne. 

Une partie de la taxe éolienne perçue sur les parcs en mer servira directement à financer le renouvellement de la flotte de pêche. L’annonce a été faite par Olivier Le Nézet, président du Comité national des pêches, le 19 septembre lors des Assises de la pêche et des produits de la mer à Boulogne-sur-Mer. 

Ce dispositif, ouvert aux armateurs et aux entreprises de pêche de métropole et d’outre-mer, pourra financer quatre grands enjeux : 

  • l’efficacité énergétique des navires, 
  • la valorisation de la production, 
  • la santé et la sécurité à bord des embarcations, 
  • l’efficacité environnementale des engins de pêche. 

Une taxe qui va augmenter avec la mise en service de nouveaux parcs 

Tous les navires sont éligibles. L’enveloppe globale se monte à 12 millions d’euros pour deux ans, avec un plafond fixé à 100 000 euros par dossier.  

Versée chaque année par les exploitants des parcs, la taxe représente aujourd’hui 30 millions d’euros pour Saint-Nazaire, Saint-Brieuc et Fécamp. Elle augmentera progressivement avec la mise en service des nouveaux parcs (Yeu-Noirmoutier, Dieppe-Le Tréport et Courseulles-sur-Mer). 35 % de cette somme est fléchée vers les instances professionnelles de la pêche, dont 15 % pour le Comité national. 

32 ans de moyenne d’âge pour la flotte 

Avec une flotte affichant un âge moyen de 32 ans, ce dispositif marque un véritable tournant. Il illustre la capacité de la fiscalité liée à l’éolien en mer à soutenir des projets concrets, portés directement par les professionnels de la pêche. 

Un signal fort de partage de valeur et d’ancrage territorial, au bénéfice des communautés maritimes.